Faisant suite au précédent billet, je vais vous parler maintenant d’un tout autre genre d’ouvrage qui m’a particulièrement touché : « Quand les souvenirs s’invitent… » d’Albert Grosselin et ses complices. Effectivement accompagné dans l’écriture par une demi-douzaine d’amis de longue date, l’auteur nous propose un retour, de l’après guerre aux années soixante du siècle dernier, sur la vie quotidienne à Anduze.
Aujourd’hui nul besoin d’être un Anduzien de souche pour apprécier la bonne cinquantaine d’anecdotes de ce livre où chacun pourra reconnaître un personnage, une situation, une rue, une odeur… Je fus ainsi ému en lisant « L’ascension du rocher de Peyremale », de Marie-Carmen Saenz-Vesse, qui me rappela ma propre expérience sur sa pente abrupte côté gardon, il y a quarante ans ! Autre plaisir avec « Notre Gaumont-Palace » qui évoque celui qui fut durant de très longues années une célèbre figure d’Anduze, Germain Restouble. Mais parmi tous les témoignages, souvent drôles quand ils ne sont pas émouvants, c’est sans aucun doute celui de Yolande Roussel qui m’a le plus marqué avec « Mon premier emploi ». Ce texte court mais précis, racontant l’entrée dans la vie active de l’auteure en 1947 à l’âge de quatorze ans, est un véritable document sur l'atmosphère de travail d’une filature de soie, en l’occurrence ici celle qui était située rue Beauregard. Aucune amertume chez madame Roussel malgré ce premier travail pénible dont elle ne retient avec le recul du temps que l'aspect le plus positif : en être sortie plus aguerrie pour mieux apprécier les emplois qui suivront…
Amoureux d'Anduze courez, l'édition est limitée ! Et ensuite dégustez chacun des souvenirs de ce recueil, vécu à travers le regard de l’enfance, comme une friandise…
Aujourd’hui nul besoin d’être un Anduzien de souche pour apprécier la bonne cinquantaine d’anecdotes de ce livre où chacun pourra reconnaître un personnage, une situation, une rue, une odeur… Je fus ainsi ému en lisant « L’ascension du rocher de Peyremale », de Marie-Carmen Saenz-Vesse, qui me rappela ma propre expérience sur sa pente abrupte côté gardon, il y a quarante ans ! Autre plaisir avec « Notre Gaumont-Palace » qui évoque celui qui fut durant de très longues années une célèbre figure d’Anduze, Germain Restouble. Mais parmi tous les témoignages, souvent drôles quand ils ne sont pas émouvants, c’est sans aucun doute celui de Yolande Roussel qui m’a le plus marqué avec « Mon premier emploi ». Ce texte court mais précis, racontant l’entrée dans la vie active de l’auteure en 1947 à l’âge de quatorze ans, est un véritable document sur l'atmosphère de travail d’une filature de soie, en l’occurrence ici celle qui était située rue Beauregard. Aucune amertume chez madame Roussel malgré ce premier travail pénible dont elle ne retient avec le recul du temps que l'aspect le plus positif : en être sortie plus aguerrie pour mieux apprécier les emplois qui suivront…
Amoureux d'Anduze courez, l'édition est limitée ! Et ensuite dégustez chacun des souvenirs de ce recueil, vécu à travers le regard de l’enfance, comme une friandise…