Ayant eu dernièrement le plaisir d'échanger avec Alain Rouquette sur quelques sujets touchant à notre histoire locale, il me paraît intéressant et justifié de faire connaître ou de rappeler ici l'importance du travail de cette personnalité anduzienne.
Né au quartier de l'Arbousset il y a cette année quatre vingt six ans, ce retraité de l'Enseignement public professa l'histoire et la géographie, spécialités qui motivèrent ses travaux sur Anduze.
Membre du Club Cévenol, il écrira l'un des résumés les plus complets sur l'histoire de notre cité dans la revue "Causses et Cévennes" numéro trois de 1972, consacrée à notre ville. A cette date le rédacteur en chef de la publication était André-Georges Fabre, autre Anduzien de renom qui a laissé une belle trace lumineuse contribuant à notre rayonnement culturel local et auquel j'ai consacré un billet il y a quelques temps déjà.
Mais une période bien particulière fut le centre d'intérêt d'Alain Rouquette au cœur de notre histoire : la Révolution. C'est à l'occasion de la commémoration du Bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1989, que fut édité chez Lacour, sous la plume de notre historien et avec le soutien du Conseil Général d'alors, un recueil sur " Les cahiers de doléances du Thiers Etat de la sénéchaussée de Nîmes pour les Etats Généraux de 1789 ". Cet important ouvrage à haute valeur documentaire rassemble l'essentiel des souhaits de réformes du Tiers Etat (bourgeoisie, villageois, paysans) des diocèses de Nîmes, Alais et Uzès, contre les différents privilèges de la Noblesse et du Clergé. Pour cette seule sénéchaussée trois cents cahiers furent rédigés, dont celui d'Anduze. Nous savons tous comment finirent ces Etats Généraux de Versailles : la Révolution était en marche…
Parallèlement à l'élaboration de ce livre décrivant une situation pré-révolutionnaire d'une grande partie de notre Gard actuel, département qui n'existait pas encore à l'époque de ces événements, l'auteur développa une étude plus poussée sur Anduze et ses environs allant de 1788 à 1794. Il le fit cette fois sous la forme d'un document A4 dactylographié d'une quarantaine de pages.
Cet opuscule de plus de vingt cinq ans reste étonnant par ses informations et je suis persuadé qu'il intéressera bon nombre d'amateurs : avec l'accord de l'écrivain je mettrai bientôt et progressivement des extraits en ligne.
Alain Rouquette fait partie de ces hommes intelligents et discrets qui ont œuvré à leur manière et sans bruit, mais avec toute la détermination des passionnés, pour une meilleure connaissance historique et environnementale de leur contrée natale et chérie.
Né au quartier de l'Arbousset il y a cette année quatre vingt six ans, ce retraité de l'Enseignement public professa l'histoire et la géographie, spécialités qui motivèrent ses travaux sur Anduze.
Membre du Club Cévenol, il écrira l'un des résumés les plus complets sur l'histoire de notre cité dans la revue "Causses et Cévennes" numéro trois de 1972, consacrée à notre ville. A cette date le rédacteur en chef de la publication était André-Georges Fabre, autre Anduzien de renom qui a laissé une belle trace lumineuse contribuant à notre rayonnement culturel local et auquel j'ai consacré un billet il y a quelques temps déjà.
Mais une période bien particulière fut le centre d'intérêt d'Alain Rouquette au cœur de notre histoire : la Révolution. C'est à l'occasion de la commémoration du Bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1989, que fut édité chez Lacour, sous la plume de notre historien et avec le soutien du Conseil Général d'alors, un recueil sur " Les cahiers de doléances du Thiers Etat de la sénéchaussée de Nîmes pour les Etats Généraux de 1789 ". Cet important ouvrage à haute valeur documentaire rassemble l'essentiel des souhaits de réformes du Tiers Etat (bourgeoisie, villageois, paysans) des diocèses de Nîmes, Alais et Uzès, contre les différents privilèges de la Noblesse et du Clergé. Pour cette seule sénéchaussée trois cents cahiers furent rédigés, dont celui d'Anduze. Nous savons tous comment finirent ces Etats Généraux de Versailles : la Révolution était en marche…
Parallèlement à l'élaboration de ce livre décrivant une situation pré-révolutionnaire d'une grande partie de notre Gard actuel, département qui n'existait pas encore à l'époque de ces événements, l'auteur développa une étude plus poussée sur Anduze et ses environs allant de 1788 à 1794. Il le fit cette fois sous la forme d'un document A4 dactylographié d'une quarantaine de pages.
Cet opuscule de plus de vingt cinq ans reste étonnant par ses informations et je suis persuadé qu'il intéressera bon nombre d'amateurs : avec l'accord de l'écrivain je mettrai bientôt et progressivement des extraits en ligne.
Alain Rouquette fait partie de ces hommes intelligents et discrets qui ont œuvré à leur manière et sans bruit, mais avec toute la détermination des passionnés, pour une meilleure connaissance historique et environnementale de leur contrée natale et chérie.