Le château de Florac, reconstruit au XVII ème siècle. |
Parmi les différents enjeux territoriaux et administratifs qui occupent une large place dans notre actualité locale, il en est un, non sans importance, qui devrait bientôt venir se superposer aux autres : le projet de territoire du Parc national des Cévennes. L'épine dorsale de ce projet sera constituée par une charte élaborée par tous les acteurs concernés du nouveau périmètre envisagé, comprenant l'existant et sa nouvelle "aire optimale d'adhésion". Anduze fait partie des communes sollicitées et, comme les autres, sera amenée en 2013 à choisir librement d'adhérer ou non à cette charte, déterminant ainsi les limites définitives du Parc national.
Nous aurons l'occasion de reparler dans les mois à venir de cet important et passionnant projet qui, si il apporte des atouts supplémentaires indéniables en termes d'image et de moyens à notre cité touristique, nous induira aussi de façon certaine d'incontournables obligations…
Je ne pouvais parler du passé de la ville de Florac sans évoquer cette facette de son présent qui nous concerne avec le Parc national des Cévennes dont elle est la capitale. Elle abrite d'ailleurs au sein du château le siège social de cet établissement public.
Mais plongeons-nous dans le Moyen-âge. En 1215, à la mort de Pierre-Bermond VI, puissant seigneur d'Anduze et Sauve qui exerçait son autorité sur un immense domaine, c'est l'un de ses six enfants, Raimond, qui va récupérer le territoire de Florac, l'une des huit baronnies composant le comté du Gévaudan. Devenu Raimond d'Anduze, baron de Florac, celui-ci rendra hommage en 1219 à l'évêque de Mende, son suzerain, en lui prêtant serment. Les seigneurs de Florac conservèrent le nom d'Anduze jusqu'à Guillaume, qui meurt vers 1378. Son épouse, avec qui il n'aura qu'une fille, se remariera avec le seigneur de Ventadour, importante Maison du Limousin : à partir de cette époque la baronnie changera plusieurs fois de familles seigneuriales…
Raimond, en apportant à la baronnie de Florac le nom d'Anduze, avait sans aucun doute le blason de sa famille peint sur son écu : "De gueules à trois étoiles d'or". Le 25 décembre 1859, par délibération du Conseil Municipal de Florac, ces armoiries anduziennes du Moyen-âge sont devenues officiellement celles de la petite sous-préfecture lozérienne.
Ces liens historiques et culturels tissés entre Florac et Anduze au cours des siècles sont exceptionnels, mais surtout rendent un bel hommage, à travers le temps et l'histoire, à notre "authentique" Porte des Cévennes…
Nous aurons l'occasion de reparler dans les mois à venir de cet important et passionnant projet qui, si il apporte des atouts supplémentaires indéniables en termes d'image et de moyens à notre cité touristique, nous induira aussi de façon certaine d'incontournables obligations…
Je ne pouvais parler du passé de la ville de Florac sans évoquer cette facette de son présent qui nous concerne avec le Parc national des Cévennes dont elle est la capitale. Elle abrite d'ailleurs au sein du château le siège social de cet établissement public.
Mais plongeons-nous dans le Moyen-âge. En 1215, à la mort de Pierre-Bermond VI, puissant seigneur d'Anduze et Sauve qui exerçait son autorité sur un immense domaine, c'est l'un de ses six enfants, Raimond, qui va récupérer le territoire de Florac, l'une des huit baronnies composant le comté du Gévaudan. Devenu Raimond d'Anduze, baron de Florac, celui-ci rendra hommage en 1219 à l'évêque de Mende, son suzerain, en lui prêtant serment. Les seigneurs de Florac conservèrent le nom d'Anduze jusqu'à Guillaume, qui meurt vers 1378. Son épouse, avec qui il n'aura qu'une fille, se remariera avec le seigneur de Ventadour, importante Maison du Limousin : à partir de cette époque la baronnie changera plusieurs fois de familles seigneuriales…
Raimond, en apportant à la baronnie de Florac le nom d'Anduze, avait sans aucun doute le blason de sa famille peint sur son écu : "De gueules à trois étoiles d'or". Le 25 décembre 1859, par délibération du Conseil Municipal de Florac, ces armoiries anduziennes du Moyen-âge sont devenues officiellement celles de la petite sous-préfecture lozérienne.
Ces liens historiques et culturels tissés entre Florac et Anduze au cours des siècles sont exceptionnels, mais surtout rendent un bel hommage, à travers le temps et l'histoire, à notre "authentique" Porte des Cévennes…