Eh quel programme ! En ce joli dimanche 29 juin 1913, la toute jeune "société" Anduze-Stade, premier club de football anduzien créé en 1910, avait concocté une superbe manifestation populaire dont le programme diversifié annonçait une journée particulièrement chargée…
Dès sept heures du matin les anduziens eurent droit à plusieurs "salves d'artillerie", histoire de finir de les réveiller (!) mais surtout pour les avertir de l'arrivée de "la Lyre Tavernoise" accompagnée par les Trompettes Nîmois. A onze heures, nouvelles salves d'artillerie, mais cette fois tirées sur la terrasse des Cordeliers ! Elles précédèrent la venue des Farandoleurs. Onze heures trente marquait, devant l'Hôtel de Ville et en présence du maire Jean Gaussorgues, la réception officielle.
A quinze heures, un défilé de tous les intervenants, dont la musique des "Joyeux Mineurs" de la Grand'Combe, traversa Anduze et se rendit au parc des Cordeliers pour un programme de farandoles, musiques et concert. Pour les amateurs de danses, voici quelques titres qui furent interprétés ce jour-là : la Matelotte, Viens Poupoule, Ninette, La Fricassée… Si à vingt heures trente un "embrasement général du Plan de Brie" accompagna une fête vénitienne et son bal "composé des meilleurs musiciens", le clou de la soirée fut sans aucun doute le départ d'une montgolfière "de dix mètres de hauteur" vers vingt trois heures…
Cette journée mémorable a certainement alimenté les colonnes du journal et partenaire de cette fête : "Le Languedoc", hebdomadaire vendu dix centimes et dirigé par Hercule Puech à Alais (le premier Midi Libre n'est paru qu'en 1944). Il cumulait les fonctions de "Directeur-Propriétaire et Rédacteur en chef" : toute une époque !…
Le club Anduze-Stade, au fil des années, fut rebaptisé, débaptisé et rebaptisé plusieurs fois. L'année dernière, c'est sous son nom actuel depuis 1963 qu'il fêta son siècle d'existence avec notamment la présentation d'une belle exposition de photographies. Alors vive le Sporting Club Anduzien !
Dès sept heures du matin les anduziens eurent droit à plusieurs "salves d'artillerie", histoire de finir de les réveiller (!) mais surtout pour les avertir de l'arrivée de "la Lyre Tavernoise" accompagnée par les Trompettes Nîmois. A onze heures, nouvelles salves d'artillerie, mais cette fois tirées sur la terrasse des Cordeliers ! Elles précédèrent la venue des Farandoleurs. Onze heures trente marquait, devant l'Hôtel de Ville et en présence du maire Jean Gaussorgues, la réception officielle.
A quinze heures, un défilé de tous les intervenants, dont la musique des "Joyeux Mineurs" de la Grand'Combe, traversa Anduze et se rendit au parc des Cordeliers pour un programme de farandoles, musiques et concert. Pour les amateurs de danses, voici quelques titres qui furent interprétés ce jour-là : la Matelotte, Viens Poupoule, Ninette, La Fricassée… Si à vingt heures trente un "embrasement général du Plan de Brie" accompagna une fête vénitienne et son bal "composé des meilleurs musiciens", le clou de la soirée fut sans aucun doute le départ d'une montgolfière "de dix mètres de hauteur" vers vingt trois heures…
Cette journée mémorable a certainement alimenté les colonnes du journal et partenaire de cette fête : "Le Languedoc", hebdomadaire vendu dix centimes et dirigé par Hercule Puech à Alais (le premier Midi Libre n'est paru qu'en 1944). Il cumulait les fonctions de "Directeur-Propriétaire et Rédacteur en chef" : toute une époque !…
Le club Anduze-Stade, au fil des années, fut rebaptisé, débaptisé et rebaptisé plusieurs fois. L'année dernière, c'est sous son nom actuel depuis 1963 qu'il fêta son siècle d'existence avec notamment la présentation d'une belle exposition de photographies. Alors vive le Sporting Club Anduzien !
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