Décidément, Jean Claris de Florian n'a jamais eu de chance avec le bleu. Car, avant d'être la couleur de la bêtise aujourd'hui sur le monument anduzien à sa mémoire, elle fut aussi dans les dernières semaines de sa vie l'un des symboles républicains témoin de ses souffrances dans les geôles de la Révolution…
Nous sommes en 1794, période sanglante où Robespierre impose son régime de la Terreur. Accusé " d'intimité " avec la noblesse, Florian, déjà Académicien et auteur reconnu, est arrêté le 13 juillet et conduit à la maison d'arrêt de la Bourbe. Située dans la rue au nom prédestiné d'Enfer, à Paris, cette prison en était bien l'antichambre puisque première étape avant un transfert à la Conciergerie et son cortège de charrettes… vers la guillotine. Les premiers quinze jours de son incarcération furent sans doute les plus pénibles pour le poète, celui-ci s'attendant chaque matin à entendre l'appel de son nom. Mais finalement, victime de sa propre infamie, c'est Robespierre qui finira sous le couperet le 28 juillet.
Malgré une situation générale décrispée et l'aide précieuse de son meilleur ami Boissy d'Anglas, Florian ne sortit de prison que le 9 août suivant. Malheureusement pour lui les conditions difficiles de sa détention l'avaient considérablement affaibli et il fut emporté par la phtisie le 13 septembre à Sceaux où il s'était installé. Mais notre fabuliste gardois est toujours présent à travers ses œuvres. La preuve en est avec une majorité d'entre nous le citant encore aujourd'hui sans le savoir – peut-être même notre " sinistre " tagger – avec, par exemples : " Chacun son métier… Les vaches seront bien gardées ", " Pour vivre heureux, vivons caché ", ou encore le célèbre " Rira bien qui rira le dernier ".
Je ne sais pas si Jean Claris de Florian avait l'œil azur ; par contre, ce qui est certain c'est qu'il avait le sang bleu…
Nous sommes en 1794, période sanglante où Robespierre impose son régime de la Terreur. Accusé " d'intimité " avec la noblesse, Florian, déjà Académicien et auteur reconnu, est arrêté le 13 juillet et conduit à la maison d'arrêt de la Bourbe. Située dans la rue au nom prédestiné d'Enfer, à Paris, cette prison en était bien l'antichambre puisque première étape avant un transfert à la Conciergerie et son cortège de charrettes… vers la guillotine. Les premiers quinze jours de son incarcération furent sans doute les plus pénibles pour le poète, celui-ci s'attendant chaque matin à entendre l'appel de son nom. Mais finalement, victime de sa propre infamie, c'est Robespierre qui finira sous le couperet le 28 juillet.
Malgré une situation générale décrispée et l'aide précieuse de son meilleur ami Boissy d'Anglas, Florian ne sortit de prison que le 9 août suivant. Malheureusement pour lui les conditions difficiles de sa détention l'avaient considérablement affaibli et il fut emporté par la phtisie le 13 septembre à Sceaux où il s'était installé. Mais notre fabuliste gardois est toujours présent à travers ses œuvres. La preuve en est avec une majorité d'entre nous le citant encore aujourd'hui sans le savoir – peut-être même notre " sinistre " tagger – avec, par exemples : " Chacun son métier… Les vaches seront bien gardées ", " Pour vivre heureux, vivons caché ", ou encore le célèbre " Rira bien qui rira le dernier ".
Je ne sais pas si Jean Claris de Florian avait l'œil azur ; par contre, ce qui est certain c'est qu'il avait le sang bleu…
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