Bientôt la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, aussi c'est peut-être le bon moment pour écrire quelques mots sur un ouvrage particulier d'Anduze puisque dédié au souvenir : notre Monument aux Morts.
C'est le 14 juin 1919 que le maire Jean Gaussorgues et son Conseil décidèrent d'organiser un comité chargé de mettre en route le projet d'un monument à la mémoire des Enfants d'Anduze victimes de la Grande Guerre. Quelques mois plus tard, en février 1920, suite à un courrier du préfet annonçant que des trophées de guerre pourront être accordés aux communes sous certaines conditions, la municipalité fit une demande de deux canons pour la ville. Le 28 novembre de la même année, les élus municipaux votent quatre mille francs en faveur du comité, somme qui vient s'ajouter à celles de la souscription publique. Ce jour là est fait aussi le choix du lieu : " Le comité qui s'est constitué à l'effet d'ériger un monument à la mémoire des Enfants d'Anduze morts pour la France a fait le choix du parc des Cordeliers pour l'emplacement du dit monument qui serait édifié au pied de la grande pelouse de gauche, faisant face à l'entrée du jardin, demande au Conseil l'autorisation voulue."
Voici maintenant une courte mais inédite description du monument puisqu'elle fut écrite au dos d'une carte postale ancienne représentant celui-ci et que me montra Pierre Salvidant, collectionneur émérite et véritable mémoire d'Anduze : " Ce monument est tout en pierre de Brouzet. Le coq victorieux, au-dessus d'un drapeau impérial allemand, une patte sur le casque, à côté un sabre brisé. Ce sujet a été tiré dans un bloc de pierre mesurant 2m X 2m X 1 mètre. Le coq seul mesure 1m30 de hauteur ". La réputation de cette pierre calcaire du Gard datant du Crétacé inférieur n'est plus à faire depuis longtemps. D'ailleurs, entre autres références, celle-ci prendrait même sa part de l'imposant socle de la statue de la Liberté : tout un symbole !…
Notre monument fut inauguré le 14 août 1921. Dans le même temps il y eut aussi la réception des deux canons, transportés aux frais de la commune du parc d'artillerie de Vincennes à celui des Cordeliers. Disparus aujourd'hui, une carte postale de l'époque nous les présente installés de chaque côté de l'entrée du parc.
Depuis, malheureusement, d'autres noms sont venus s'ajouter progressivement à ceux gravés dans la pierre avec les différents conflits du vingtième siècle, multipliant ainsi les cérémonies du souvenir… pour ne pas oublier !
C'est le 14 juin 1919 que le maire Jean Gaussorgues et son Conseil décidèrent d'organiser un comité chargé de mettre en route le projet d'un monument à la mémoire des Enfants d'Anduze victimes de la Grande Guerre. Quelques mois plus tard, en février 1920, suite à un courrier du préfet annonçant que des trophées de guerre pourront être accordés aux communes sous certaines conditions, la municipalité fit une demande de deux canons pour la ville. Le 28 novembre de la même année, les élus municipaux votent quatre mille francs en faveur du comité, somme qui vient s'ajouter à celles de la souscription publique. Ce jour là est fait aussi le choix du lieu : " Le comité qui s'est constitué à l'effet d'ériger un monument à la mémoire des Enfants d'Anduze morts pour la France a fait le choix du parc des Cordeliers pour l'emplacement du dit monument qui serait édifié au pied de la grande pelouse de gauche, faisant face à l'entrée du jardin, demande au Conseil l'autorisation voulue."
Voici maintenant une courte mais inédite description du monument puisqu'elle fut écrite au dos d'une carte postale ancienne représentant celui-ci et que me montra Pierre Salvidant, collectionneur émérite et véritable mémoire d'Anduze : " Ce monument est tout en pierre de Brouzet. Le coq victorieux, au-dessus d'un drapeau impérial allemand, une patte sur le casque, à côté un sabre brisé. Ce sujet a été tiré dans un bloc de pierre mesurant 2m X 2m X 1 mètre. Le coq seul mesure 1m30 de hauteur ". La réputation de cette pierre calcaire du Gard datant du Crétacé inférieur n'est plus à faire depuis longtemps. D'ailleurs, entre autres références, celle-ci prendrait même sa part de l'imposant socle de la statue de la Liberté : tout un symbole !…
Notre monument fut inauguré le 14 août 1921. Dans le même temps il y eut aussi la réception des deux canons, transportés aux frais de la commune du parc d'artillerie de Vincennes à celui des Cordeliers. Disparus aujourd'hui, une carte postale de l'époque nous les présente installés de chaque côté de l'entrée du parc.
Depuis, malheureusement, d'autres noms sont venus s'ajouter progressivement à ceux gravés dans la pierre avec les différents conflits du vingtième siècle, multipliant ainsi les cérémonies du souvenir… pour ne pas oublier !
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