Carte postale datée de 1912 |
A l'échelon national, la prise de conscience d'une nécessaire protection sérieuse et efficace du patrimoine vit le jour au début du dix neuvième siècle pour ne cesser d'évoluer depuis lors, les gouvernements successifs élargissant leurs champs d'actions plus particulièrement entre les années 1880 et 1930. Deux types d'inventaire principaux régissent actuellement les " Monuments Historiques ".
D'abord celui issu de la loi très importante du 31 décembre 1913 qui prend en compte entre autres le petit patrimoine local, répondant ainsi non seulement à la notion d' " intérêt national " mais aussi à celle d' " intérêt public ". Cela va faire bientôt un siècle que notre fontaine Pagode bénéficie de cette législation par son " classement " du 21 février 1914. Le temple de l'Eglise Réformée le sera beaucoup plus tard, le 18 juin 1979.
Le deuxième type d'inventaire est instauré par une autre loi qui vient compléter celle de 1913 le 26 juillet 1927 avec l' " Inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques " – intitulé qui fut modifié à partir de 2005 pour devenir " Inscription au titre des monuments historiques " – pour des monuments remarquables mais ne présentant qu'un intérêt régional. C'est le cas pour notre tour de l'Horloge qui fut " inscrite " le 30 mars 1978, ainsi que l'ensemble du château de Tornac le 5 décembre 1984.
Le premier avantage pour une municipalité d'avoir ses principaux monuments protégés est bien financier. Cela permet à ceux-ci d'être sous une surveillance éclairée de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (la DRAC), elle-même sous l'autorité du ministère de la Culture, capable d'accorder des aides substantielles à la réalisation de travaux d'entretien et de rénovations ponctuels, indispensables et coûteux. C'est d'ailleurs cette première subvention accordée par la DRAC qui est susceptible d'en enclencher d'autres comme celles de la Région et du Département, quasiment impossible à obtenir sans cela.
Ensuite, en terme d'image et plus spécialement pour les communes touristiques comme Anduze, c'est sans conteste un atout supplémentaire non négligeable qui contribue non seulement à valoriser leur identité culturelle à travers un patrimoine local reconnu jusqu'au niveau de l'Etat mais aussi plus largement à attirer un public spécifique friand de la grande ou petite histoire d'un territoire atypique…
D'abord celui issu de la loi très importante du 31 décembre 1913 qui prend en compte entre autres le petit patrimoine local, répondant ainsi non seulement à la notion d' " intérêt national " mais aussi à celle d' " intérêt public ". Cela va faire bientôt un siècle que notre fontaine Pagode bénéficie de cette législation par son " classement " du 21 février 1914. Le temple de l'Eglise Réformée le sera beaucoup plus tard, le 18 juin 1979.
Le deuxième type d'inventaire est instauré par une autre loi qui vient compléter celle de 1913 le 26 juillet 1927 avec l' " Inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques " – intitulé qui fut modifié à partir de 2005 pour devenir " Inscription au titre des monuments historiques " – pour des monuments remarquables mais ne présentant qu'un intérêt régional. C'est le cas pour notre tour de l'Horloge qui fut " inscrite " le 30 mars 1978, ainsi que l'ensemble du château de Tornac le 5 décembre 1984.
Le premier avantage pour une municipalité d'avoir ses principaux monuments protégés est bien financier. Cela permet à ceux-ci d'être sous une surveillance éclairée de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (la DRAC), elle-même sous l'autorité du ministère de la Culture, capable d'accorder des aides substantielles à la réalisation de travaux d'entretien et de rénovations ponctuels, indispensables et coûteux. C'est d'ailleurs cette première subvention accordée par la DRAC qui est susceptible d'en enclencher d'autres comme celles de la Région et du Département, quasiment impossible à obtenir sans cela.
Ensuite, en terme d'image et plus spécialement pour les communes touristiques comme Anduze, c'est sans conteste un atout supplémentaire non négligeable qui contribue non seulement à valoriser leur identité culturelle à travers un patrimoine local reconnu jusqu'au niveau de l'Etat mais aussi plus largement à attirer un public spécifique friand de la grande ou petite histoire d'un territoire atypique…
2 commentaires:
Merci pour ces informations, c'est toujours intéressant d'en savoir plus les monuments qui nous entourent!
Votre excellent rappel des monuments protégés d'Anduze me fait souvenir de vos articles d'il y a un an ou deux dans le billet culturel relatif à la révolution de 1848 (Ernest Massot). Je prends plaisir à l'évocation de la place couverte dans ces lignes: Le cortège reprit sa marche ; arrivé à la place Couverte la foule fut plus nombreuse. Des fenêtres, des fleurs furent lancées sur le peuple. Le jour était à son déclin, les cabarets furent éclairés, les citoyens y prirent place et levèrent leurs verres en l'honneur du drapeau de la République et des progrès sociaux.
En écho à un article publié dans le no 176 du Lien des chercheurs cévenols, la garde nationale d'Anduze et Générargues en 1831, je me dis que l'on a dû boire beaucoup sur la place couverte d'Anduze le 9 janvier 1831
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