Manifestement le dix neuvième siècle aura été pour notre cité une période particulièrement riche en personnalités exceptionnelles dont les renommées ont marqué de leurs différentes empreintes notre histoire locale et quelques fois même nationale. Si certaines ont bien traversé le temps à travers plaques commémoratives et nombreux témoignages divers, d'autres, pourtant non moins méritantes, ont vu leurs souvenirs s'estomper progressivement pour disparaître de la mémoire collective. C'est donc avec plaisir que je vais évoquer un Anduzien injustement oublié aujourd'hui mais qui fut pourtant, grâce à son intelligence, sa puissance de travail et ses capacités hors normes, l'une des grandes figures à la fois politique et scientifique de son époque dans le Gard.
Mais commençons par le commencement…
Jules Teissier-Rolland, issu d'une famille de notables, vit le jour à Anduze le 15 janvier 1798. Dès son plus jeune âge il montra des dispositions intellectuelles qui lui permirent de franchir facilement toutes les étapes de l'éducation scolaire. Ces brillantes années, à Anduze et Uzès puis Nîmes, le menèrent finalement jusqu'à Montpellier où il poursuivit des études de médecine. En 1822 il acquiert son diplôme de docteur mais plutôt que d'embrasser une carrière toute tracée le jeune homme profita d'une situation familiale confortable pour développer d'autres aptitudes beaucoup plus passionnantes à ses yeux. Avec un intérêt égal pour chacun d'entre eux, notre surdoué aborda des domaines aussi différents que l'agriculture, l'économie politique, l'archéologie, la paléontologie, les sciences naturelles, la physique et la chimie, démontrant ainsi un esprit aussi curieux qu'il pouvait être remarquable. D'ailleurs différentes publications viendront attester la valeur de ses travaux et la reconnaissance de ses pairs, notamment celle de ce que l'on appelait alors des "Sociétés savantes" comme l'Académie du Gard dont il était devenu membre.
Ce travailleur acharné, indépendant mais ouvert aux autres, trouva aussi dans l'investissement politique la possibilité d'apporter ses nombreuses compétences pour l'intérêt commun. Ce fut dans sa ville natale et à l'âge de trente ans qu'il obtint son premier mandat de conseiller municipal pour devenir deux ans plus tard adjoint. S'il refusa à plusieurs reprises au cours de sa carrière le poste de premier magistrat de sa commune, à laquelle il resta jusqu'au bout très attaché, l'une des raisons en était certainement sa fonction de vice-président du Conseil Général du Gard avec de gros dossiers a traiter. Parmi ceux-ci il y en avait un qui lui tenait vraiment à cœur car l'œuvre majeure de toute une vie, son extraordinaire projet concernant " la question des eaux de la ville de Nîmes "…
A suivre
Mais commençons par le commencement…
Jules Teissier-Rolland, issu d'une famille de notables, vit le jour à Anduze le 15 janvier 1798. Dès son plus jeune âge il montra des dispositions intellectuelles qui lui permirent de franchir facilement toutes les étapes de l'éducation scolaire. Ces brillantes années, à Anduze et Uzès puis Nîmes, le menèrent finalement jusqu'à Montpellier où il poursuivit des études de médecine. En 1822 il acquiert son diplôme de docteur mais plutôt que d'embrasser une carrière toute tracée le jeune homme profita d'une situation familiale confortable pour développer d'autres aptitudes beaucoup plus passionnantes à ses yeux. Avec un intérêt égal pour chacun d'entre eux, notre surdoué aborda des domaines aussi différents que l'agriculture, l'économie politique, l'archéologie, la paléontologie, les sciences naturelles, la physique et la chimie, démontrant ainsi un esprit aussi curieux qu'il pouvait être remarquable. D'ailleurs différentes publications viendront attester la valeur de ses travaux et la reconnaissance de ses pairs, notamment celle de ce que l'on appelait alors des "Sociétés savantes" comme l'Académie du Gard dont il était devenu membre.
Ce travailleur acharné, indépendant mais ouvert aux autres, trouva aussi dans l'investissement politique la possibilité d'apporter ses nombreuses compétences pour l'intérêt commun. Ce fut dans sa ville natale et à l'âge de trente ans qu'il obtint son premier mandat de conseiller municipal pour devenir deux ans plus tard adjoint. S'il refusa à plusieurs reprises au cours de sa carrière le poste de premier magistrat de sa commune, à laquelle il resta jusqu'au bout très attaché, l'une des raisons en était certainement sa fonction de vice-président du Conseil Général du Gard avec de gros dossiers a traiter. Parmi ceux-ci il y en avait un qui lui tenait vraiment à cœur car l'œuvre majeure de toute une vie, son extraordinaire projet concernant " la question des eaux de la ville de Nîmes "…
A suivre
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