Livre de la Bibliothèque Nationale |
« Mr. Hercule Gache perruquier doit à Mr. Viguier médecin, la somme de vingt-cinq francs (25 fr) – Savoir pour soins et visites relativement à la maladie de sa femme au mois de mars, – vingt francs (20 fr). Pour conseils donnés verbalement à sa femme chez elle le 12 avril – cinq francs (5 fr). Ce qui fait 25 fr pour la somme due. à Anduze le 10 juillet 1817. Pour acquit Viguier »
Cette reconnaissance de dette, établie plusieurs mois après les interventions du médecin, est émouvante à plusieurs titres.
D’abord elle montre les difficultés d’une profession, celle de perruquier, qui à cette époque est à bout de souffle, la Révolution étant passée par là pour ralentir la coutume essentiellement aristocratique de porter perruque. Même si l’on retrouve des traces de cette activité dans l’Antiquité, en France c’est Louis XIII qui initia durablement cette pratique suite à une grave maladie qui lui fit perdre une partie de ses cheveux. Les courtisans, pour lui plaire, emboîtèrent le pas et le postiche capillaire devint progressivement, au-delà d’une mode, un véritable emblème représentatif de la noblesse. Parmi tous les Louis qui lui succédèrent, c’est certainement sous le quatorzième qu'il fut utilisé à son paroxysme. L’artisan perruquier acquit un statut très important.
En deuxième lieu ce petit document témoigne de l’exercice professionnel de l’un des plus célèbres docteurs d’Anduze, Alexandre-Louis-Guillaume Viguier. Ceux qui s’intéressent à l’histoire de notre cité ont reconnu l’auteur de la « Notice sur la ville d’Anduze et ses environs », publiée en 1823 et rééditée en 1987 par les éditions Lacour.
De façon plus amusante nous découvrons aussi, avec ce manuscrit inédit, l’étonnante signature du jeune praticien. Son étude graphologique pourrait sans doute s’avérer intéressante…
Cette reconnaissance de dette, établie plusieurs mois après les interventions du médecin, est émouvante à plusieurs titres.
D’abord elle montre les difficultés d’une profession, celle de perruquier, qui à cette époque est à bout de souffle, la Révolution étant passée par là pour ralentir la coutume essentiellement aristocratique de porter perruque. Même si l’on retrouve des traces de cette activité dans l’Antiquité, en France c’est Louis XIII qui initia durablement cette pratique suite à une grave maladie qui lui fit perdre une partie de ses cheveux. Les courtisans, pour lui plaire, emboîtèrent le pas et le postiche capillaire devint progressivement, au-delà d’une mode, un véritable emblème représentatif de la noblesse. Parmi tous les Louis qui lui succédèrent, c’est certainement sous le quatorzième qu'il fut utilisé à son paroxysme. L’artisan perruquier acquit un statut très important.
En deuxième lieu ce petit document témoigne de l’exercice professionnel de l’un des plus célèbres docteurs d’Anduze, Alexandre-Louis-Guillaume Viguier. Ceux qui s’intéressent à l’histoire de notre cité ont reconnu l’auteur de la « Notice sur la ville d’Anduze et ses environs », publiée en 1823 et rééditée en 1987 par les éditions Lacour.
De façon plus amusante nous découvrons aussi, avec ce manuscrit inédit, l’étonnante signature du jeune praticien. Son étude graphologique pourrait sans doute s’avérer intéressante…
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