Décidément tous les métiers sont concernés par ces plaintes au juge de paix où la violence, quand elle n’est pas physique, est dans les paroles. Il s’agit ici d’une querelle entre un tellatier, ouvrier chargé de la fabrication de toiles et de draps, et de tisserands de cadis, ces étoffes grossières en laine ou coton qui servaient surtout à la confection de vêtements usuels. Deux activités professionnelles complémentaires à l’époque.
Au delà d’une anecdote de la vie quotidienne d’alors où l’on ne mâchait pas ses mots, ce document, que je vous livre encore une fois tel quel, m’a particulièrement intéressé ! Un passage de celui-ci piqua ma curiosité à sa façon et me donna l'envie d’approfondir une information qu’il me transmettait. Je vous en communiquerai les résultats dans un prochain billet…
« Cejourd’hui vingt huit floréal an treize (18 mai 1805) à quatre heures du soir devant nous Jean Coulomb aîné juge de paix officier de police judiciaire du canton d’anduze, et dans notre demeure au dit anduze assisté de Jacques Gache notre greffier.
« Est comparu Jacques Alexandre Pepin tellatier habitant de cette ville, lequel nous a requis de rédiger la plainte qu’il vient nous rendre des faits ci après détaillés, à quoi nous avons procédé d’après les déclarations du dit Pepin qui a dit, que le lundi neuf floréal courant la femme de Jean Couderc tisserand de cadis et son fils le plus jeune, environ les huit heures du soir lui crièrent qu’il était pourri, qu’il avait la vérole, que mr. Miergue le guerrissait, qu’il était un coquin, un voleur, qu’il sortit de sa maison qu’ils l’éventrerait, enfin qu’ils le tuerait, et une infinité de menasses et mauvais propos.
« Il vint aussi à la porte de la maison du plaignant la femme de Brun Clocheron, avec un pic, lui dit de sortir de son métier et qu’il n’irait pas plus loin, qu’elle était venue pour le tuer, lui dit mille injures, et lui fit toutes sortes de menasses, et qu’elle servirait de faux témoins pour le faire pendre. Tous lesquels faits il a affirmé vrais et sincères et désigne pour témoins diceux, David Loubatière journailler et sa mère, et de tout requiert acte. Requis de signer a déclaré ne savoir le faire. »
Au delà d’une anecdote de la vie quotidienne d’alors où l’on ne mâchait pas ses mots, ce document, que je vous livre encore une fois tel quel, m’a particulièrement intéressé ! Un passage de celui-ci piqua ma curiosité à sa façon et me donna l'envie d’approfondir une information qu’il me transmettait. Je vous en communiquerai les résultats dans un prochain billet…
« Cejourd’hui vingt huit floréal an treize (18 mai 1805) à quatre heures du soir devant nous Jean Coulomb aîné juge de paix officier de police judiciaire du canton d’anduze, et dans notre demeure au dit anduze assisté de Jacques Gache notre greffier.
« Est comparu Jacques Alexandre Pepin tellatier habitant de cette ville, lequel nous a requis de rédiger la plainte qu’il vient nous rendre des faits ci après détaillés, à quoi nous avons procédé d’après les déclarations du dit Pepin qui a dit, que le lundi neuf floréal courant la femme de Jean Couderc tisserand de cadis et son fils le plus jeune, environ les huit heures du soir lui crièrent qu’il était pourri, qu’il avait la vérole, que mr. Miergue le guerrissait, qu’il était un coquin, un voleur, qu’il sortit de sa maison qu’ils l’éventrerait, enfin qu’ils le tuerait, et une infinité de menasses et mauvais propos.
« Il vint aussi à la porte de la maison du plaignant la femme de Brun Clocheron, avec un pic, lui dit de sortir de son métier et qu’il n’irait pas plus loin, qu’elle était venue pour le tuer, lui dit mille injures, et lui fit toutes sortes de menasses, et qu’elle servirait de faux témoins pour le faire pendre. Tous lesquels faits il a affirmé vrais et sincères et désigne pour témoins diceux, David Loubatière journailler et sa mère, et de tout requiert acte. Requis de signer a déclaré ne savoir le faire. »
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