Au moment où nous commençons la rénovation complète du boulevard Jean Jaurès, cette courte mais essentielle artère des "Hauts d'Anduze", dont l'ombre de ses platanes, l'été, est apprécié de tous, il est intéressant et amusant de rappeler la raison de sa création, relativement récente dans l'histoire de notre voirie communale.
Nous sommes en 1866 et il faut imaginer la place de la République actuelle sans l'ouverture du boulevard. Appelée place St Etienne à l'époque, comme le patronyme de son église, elle recevait tous les mercredis, et cela depuis fort longtemps, son important "marché aux bestiaux". Seulement voilà, victime de son succès cet espace devint, au fil des années, de plus en plus exigu et un bon nombre d'affaires se traitaient en dehors du marché et de la commune, la privant ainsi des revenus substantiels liés à l'octroi. Il fallait absolument trouver une solution pour l'agrandir et ainsi permettre aux éleveurs et autres charretiers de pouvoir stationner convenablement sur place.
Mais ici laissons parler Jules Teissier, rapporteur d'une commission municipale chargée d'étudier le parti que la ville pourrait tirer de l'espace compris entre la place St Etienne et le chemin de St Félix (aujourd'hui la route), s'exprimant lors d'une séance du Conseil : "L'exécution de ce projet donnerait à la ville un emplacement pour les charrettes, une promenade, et un notable agrandissement du marché aux bestiaux…" Celui-ci ne fut pas réalisé immédiatement, par manque de moyens mais aussi parce que la municipalité d'alors, conduite par le maire Albin de Montvaillant, voulait l'inclure dans un futur programme plus vaste d'aménagement du secteur, avec notamment l'achat de ce que l'on appelait à l'époque "l'enclos des Cordeliers"…
Il n'en demeure pas moins que finalement la "promenade" primitive fut réalisée, particulièrement large, et devint naturellement avec le temps le joli et, précisons-le, unique boulevard d'Anduze. Merci Jules !
Nous sommes en 1866 et il faut imaginer la place de la République actuelle sans l'ouverture du boulevard. Appelée place St Etienne à l'époque, comme le patronyme de son église, elle recevait tous les mercredis, et cela depuis fort longtemps, son important "marché aux bestiaux". Seulement voilà, victime de son succès cet espace devint, au fil des années, de plus en plus exigu et un bon nombre d'affaires se traitaient en dehors du marché et de la commune, la privant ainsi des revenus substantiels liés à l'octroi. Il fallait absolument trouver une solution pour l'agrandir et ainsi permettre aux éleveurs et autres charretiers de pouvoir stationner convenablement sur place.
Mais ici laissons parler Jules Teissier, rapporteur d'une commission municipale chargée d'étudier le parti que la ville pourrait tirer de l'espace compris entre la place St Etienne et le chemin de St Félix (aujourd'hui la route), s'exprimant lors d'une séance du Conseil : "L'exécution de ce projet donnerait à la ville un emplacement pour les charrettes, une promenade, et un notable agrandissement du marché aux bestiaux…" Celui-ci ne fut pas réalisé immédiatement, par manque de moyens mais aussi parce que la municipalité d'alors, conduite par le maire Albin de Montvaillant, voulait l'inclure dans un futur programme plus vaste d'aménagement du secteur, avec notamment l'achat de ce que l'on appelait à l'époque "l'enclos des Cordeliers"…
Il n'en demeure pas moins que finalement la "promenade" primitive fut réalisée, particulièrement large, et devint naturellement avec le temps le joli et, précisons-le, unique boulevard d'Anduze. Merci Jules !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire