Au moment où nous allons rendre hommage au grand écrivain antillais Joseph Zobel à travers une magnifique exposition conçue et organisée par l'association "Passions partagées" et sa dynamique représentante Patricia Thiéry, la municipalité d'Anduze, partenaire active de cet événement, a décidé entre autres de programmer la projection du film "Rue Cases-Nègres".
Réalisée en 1983 par Euzhan Palcy, l'œuvre obtiendra un succès public international, contribuant ainsi à renforcer la notoriété de Joseph Zobel, auteur du livre au même titre paru en 1950 et adapté par la réalisatrice. Cette jeune femme de talent (elle n'a que 27 ans à l'époque) poursuivra une brillante carrière, notamment aux Etats-Unis en travaillant avec des légendes d'Hollywood comme Marlon Brando et Donald Sutherland ("Une saison blanche et sèche").
"Rue Cases-Nègres" évoque la Martinique des années 1930 où l'empire colonial français est à son apogée. Et si l'esclavage a été aboli en 1848, il n'en demeure pas moins que les Blancs contrôlent toujours le territoire en laissant les Noirs continuer à travailler dans de dures conditions dans les plantations de canne à sucre pour un salaire de misère. A travers son roman l'écrivain s'inspire de ses propres souvenirs d'enfance et l'on peut facilement l'identifier au jeune José qui arrivera, grâce à l'éducation, à sortir de sa condition, aidé en cela par l'amour inconditionnel d'une grand-mère formidable…
Séance le lundi 9 juillet 2012 à 20h30, salle Escartefigue (1er étage des Casernes). Durée 1h43. Entrée gratuite.
Réalisée en 1983 par Euzhan Palcy, l'œuvre obtiendra un succès public international, contribuant ainsi à renforcer la notoriété de Joseph Zobel, auteur du livre au même titre paru en 1950 et adapté par la réalisatrice. Cette jeune femme de talent (elle n'a que 27 ans à l'époque) poursuivra une brillante carrière, notamment aux Etats-Unis en travaillant avec des légendes d'Hollywood comme Marlon Brando et Donald Sutherland ("Une saison blanche et sèche").
"Rue Cases-Nègres" évoque la Martinique des années 1930 où l'empire colonial français est à son apogée. Et si l'esclavage a été aboli en 1848, il n'en demeure pas moins que les Blancs contrôlent toujours le territoire en laissant les Noirs continuer à travailler dans de dures conditions dans les plantations de canne à sucre pour un salaire de misère. A travers son roman l'écrivain s'inspire de ses propres souvenirs d'enfance et l'on peut facilement l'identifier au jeune José qui arrivera, grâce à l'éducation, à sortir de sa condition, aidé en cela par l'amour inconditionnel d'une grand-mère formidable…
Séance le lundi 9 juillet 2012 à 20h30, salle Escartefigue (1er étage des Casernes). Durée 1h43. Entrée gratuite.
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