Henri Barbusse, né à Asnières sur Seine le 17 mai 1873 et issu d’une vieille famille cévenole protestante de Tornac, a marqué de son empreinte littéraire et politique la France du premier tiers du vingtième siècle. Une époque particulière traversée par la Grande Guerre à laquelle il participa volontairement. Ses récits sur cette période brutale et douloureuse, écrits avec la sensibilité exacerbée de l’humaniste qu’il était, ont contribué fortement à sa renommée nationale (Prix Goncourt en 1916 pour son œuvre "Le Feu - Journal d’une escouade").
Après la guerre il entra au parti communiste français. Il défendit ses convictions à travers livres et autres différents articles. Il combattit l’impérialisme et le colonialisme tout en s’inquiétant de la montée du fascisme en Europe. Fasciné par la révolution Russe, il fit quelques voyages en URSS où il rencontra Lénine à plusieurs reprises. De santé fragile, c’est au cours de l’un de ses déplacements à Moscou qu’il décéda d’une pneumonie en août 1935. Il repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Il n’est pas rare aujourd’hui de le retrouver associé à une rue ou une place dans de nombreuses villes françaises. A Anduze nous avions en mai 2011 baptisé une des allées du parc des Cordeliers à son nom.
Il n’est pas rare aujourd’hui de le retrouver associé à une rue ou une place dans de nombreuses villes françaises. A Anduze nous avions en mai 2011 baptisé une des allées du parc des Cordeliers à son nom.
Avec ce don Anduze est honorée de devenir la deuxième ville, après Paris et la Bibliothèque Nationale, dépositaire d’une partie concrète de l’histoire d’Henri Barbusse et de contribuer ainsi à la sauvegarde de sa mémoire…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire