Cela fait maintenant deux ans que je garde sous le coude un petit dossier concernant l’artiste anduzien Marcel Louis Domergue dit Darcelys ; un ensemble de documents, pour certains originaux, constitué pour l’essentiel par les éléments d’un courrier envoyé en 2016 à la mairie par Marguerite Benedetti, fille de Jean Allard. Celui-ci fut à Marseille l’éditeur de musique (« Marseille chansons ») de Darcelys.
Le chanteur est né à Anduze en décembre 1900, à Labahou. Nous le retrouvons déjà à Marseille pendant son adolescence et il acquiert une certaine popularité au lendemain de la première guerre mondiale en exerçant son art dans les différents cafés et cabarets de la ville avec le répertoire des chansons de Dalbret.
En 1926 il monte à Paris avec de nouveaux titres mais chante aussi ceux de l’énorme vedette d’alors et de onze ans son aîné, Alibert. Ce sont les chansons des différentes opérettes composées par le célèbre Vincent Scotto. Dans les années 1930 le succès lui ouvre les portes du cinéma et il tournera plusieurs films avec notamment Fernandel et Andrex. Marcel Pagnol fera appel à lui pour jouer le rôle du Tatoué dans « Angèle » (1934). Comme le monde est petit quelques fois dans le milieu artistique, il est à noter que dans cette production apparaissent dans de petits rôles Henri et Blanche Poupon, successivement auteur et compositrice de musique mais aussi oncle et tante de Marguerite Benedetti, notre correspondante !
S’il doit y avoir une chanson qui marqua définitivement la carrière du chanteur-acteur, c’est bien « Une partie de pétanque » (paroles de André Montagard et musique du même avec Léo Nègre) souvent reprise d’ailleurs par d’autres artistes de renom au cours du vingtième siècle. Il continua à se produire et enregistrer des disques jusqu’à la fin des années 1960 ; il fut invité dans l’une des émissions de Michel Drucker en 1968. Celui qui n’avait jamais oublié d’où il venait, en signant toujours ses contrats « Marcel d’Anduze », est décédé en novembre 1973 à Marseille.
Les décors de deux lieux à Anduze se prêteraient formidablement bien à la conservation du nom et de la mémoire de cet artiste, avec un dénominateur commun : le parc des Cordeliers. D’abord la nouvelle scène ouverte dont les travaux vont bientôt s’achever et qu’il faudra baptiser le moment venu. Ensuite l’espace réservé aux jeux de boules dans les hauteurs du parc, en référence à la célèbre chanson du chanteur…
Le chanteur est né à Anduze en décembre 1900, à Labahou. Nous le retrouvons déjà à Marseille pendant son adolescence et il acquiert une certaine popularité au lendemain de la première guerre mondiale en exerçant son art dans les différents cafés et cabarets de la ville avec le répertoire des chansons de Dalbret.
En 1926 il monte à Paris avec de nouveaux titres mais chante aussi ceux de l’énorme vedette d’alors et de onze ans son aîné, Alibert. Ce sont les chansons des différentes opérettes composées par le célèbre Vincent Scotto. Dans les années 1930 le succès lui ouvre les portes du cinéma et il tournera plusieurs films avec notamment Fernandel et Andrex. Marcel Pagnol fera appel à lui pour jouer le rôle du Tatoué dans « Angèle » (1934). Comme le monde est petit quelques fois dans le milieu artistique, il est à noter que dans cette production apparaissent dans de petits rôles Henri et Blanche Poupon, successivement auteur et compositrice de musique mais aussi oncle et tante de Marguerite Benedetti, notre correspondante !
S’il doit y avoir une chanson qui marqua définitivement la carrière du chanteur-acteur, c’est bien « Une partie de pétanque » (paroles de André Montagard et musique du même avec Léo Nègre) souvent reprise d’ailleurs par d’autres artistes de renom au cours du vingtième siècle. Il continua à se produire et enregistrer des disques jusqu’à la fin des années 1960 ; il fut invité dans l’une des émissions de Michel Drucker en 1968. Celui qui n’avait jamais oublié d’où il venait, en signant toujours ses contrats « Marcel d’Anduze », est décédé en novembre 1973 à Marseille.
Les décors de deux lieux à Anduze se prêteraient formidablement bien à la conservation du nom et de la mémoire de cet artiste, avec un dénominateur commun : le parc des Cordeliers. D’abord la nouvelle scène ouverte dont les travaux vont bientôt s’achever et qu’il faudra baptiser le moment venu. Ensuite l’espace réservé aux jeux de boules dans les hauteurs du parc, en référence à la célèbre chanson du chanteur…
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